< Previous30 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.nettif d’en consacrer 20 à 25 % à la région. « Même élan chez Ter-tium Management (77,5 M€ sous gestion à ce jour) où l’on s’active à la levée du fonds 2 en visant 60 M€ (le hard cap a été fixé à 80 M€), soit presque le triple du fonds 1, avec là aussi le soutien de la Cepac, grand souscripteur local. Stéphane Assuied et Pierre Grand-Dufay, ses cofondateurs, entendent monter leur ticket moyen de 2 M€ à 4-5 M€ désormais, en lorgnant sur des entre-prises valorisées jusqu’à 100 M€. « Nous serons capables d’in-jecter, seuls, jusqu’à 7 M€ dans une opération, ce qui nous place à jeu égal avec les nationaux », estime le duo qui ne cache pas son souhait de voir Tertium Croissance « jouer un rôle en tant que fonds leader. » Créé il y a plus de dix ans pour soutenir les projets de transmission, Connect pro, seul fonds local à ne conclure que des deals de (very) small cap où les financiers sont majoritaires, TERRITOIRESStéphane Assuied et Pierre Grand-Dufay, associés, Tertium.Photo : DR31 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.net+10ans1000missions35collaborateursLeaderrégionalIndépendantPME/ETIConseilauxentreprisesdetaillemoyenneetintermédiaireAancedcapitalArnaud VERGNOLEAssocié fondateur06 12 90 45 43arnaud.vergnole@advance-capital.frOlivier MORTIERAssocié Région SUD06 35 28 27 81olivier.mortier@advance-capital.frOlivier PONCINAssocié fondateur06 81 41 55 91olivier.poncin@advance-capital.frThomas BETTAN Associé06 62 02 19 52thomas.bettan@advance-capital.frThomas CISTERNEAssocié Transformation06 07 80 05 86thomas.cisterne@advance-capital.frMaxime MAZUYAssocié Recovery06 43 15 33 61maxime.mazuy@ac-recovery.frTransaction ServicesManagement PackageTransformationRestructuringLYON77 rue de Sèze69006 Lyon04 37 23 52 90PARIS66 rue de Monceau75008 Paris01 83 65 55 65MARSEILLE2 rue Grignan13001 Marseille04 91 57 35 06www.advance-capital.fr | contact@advance-capital.fr32 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.netTERRITOIRESs’apprête lui aussi à relever des fonds auprès d’institutionnels et d’entrepreneurs pour un troi-sième véhicule « entre 30 et 50 M€ ». Et pour l’occasion, en prendra la gestion (confiée à des tiers pour les fonds n°1 et 2) en main. « Dans ce périmètre, avec notre niche - majoritaire avec accompagnement du dirigeant - ça n’aurait pas de sens de lever plus d’une cinquantaine de mil-lions d’euros… même s’il est plus facile aujourd’hui pour des équipes de gestion de lever de gros fonds sur des territoires plus larges, estime Franck Paoli, associé gérant de Connect Pro et co-président d’Ambition Capital. Nous exerçons un métier de proximité et essayons de contribuer, à notre échelle et en inves-tissant avec les autres acteurs de la place, à la pérennité et au développement de notre tissu économique. » Si la Région Sud a longtemps été le parent pauvre du non-coté en France avec des fonds qui pour la plupart géraient 15-20 M€, la situation a bien changé », note Emmanuel Xerri, à la tête du bureau de Clairfield International à Marseille.Aujourd’hui, toutes les équipes se renforcent et l’écosystème avec. « Sur le pa-pier, pour lever jusqu’à 10 M€, on devrait pouvoir trouver dans la Région », poursuit Emmanuel Xerri. Implanté de longue date dans la Cité phocéenne, le banquier d’affaires traite davantage avec les corporate qu’avec les fonds. « Mais la situation évolue progres-sivement : il y a encore des étapes à franchir », estime celui qui a conseillé cette année douze opérations, pour l’essentiel des ces-sions industrielles. « Nous observons toutefois depuis deux ans que nous sommes de plus en plus souvent mandatés à l’achat par Des étapes à franchirPhoto : DR« Pour lever jusqu’à 10 M€, on trouvera dans la Région » Emmanuel Xerri, associé Clairfield.«33 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.netDévelopper et Transmettre une société, c’est aussi consolider une stratégie, pérenniser un portefeuille de clients et préserver l’emploi.Acteur de référence de l’accompagnement et de la transmission des PME françaises, A Plus Finance accompagne les entreprises dans l’ensemble de leurs problématiques de transmission : MBO, MBI, OBO, recomposition du capital, spin off et croissance externe.Leader mondial des lanières en PVC souple pour portes industrielles(MBO)Conception, fabrication et distribution de produits dédiés à l’accessibilité et à la protection de tous(Spin-off)Plateforme logicielle SaaS de distribution pour les voyagistes(MBO)Distribution de produits touristiques(LBO / Build up)Spécialiste des protections solaires dans le secteur aéronautique(MBO)Spécialiste dans la transformation du papier en produits à usage unique(LMBO)Fabrication et commercialisation de produits surgelés et frais(MBI)Spécialiste des charpentes et de la menuiserie(MBI)Emballage plastique multifonctionnels (MBI)Solution globale de gestion et d’animation de points de vente(MBO)Conseil et distribution de matériel audio-vidéo(MBO)T&J Healthcare, plateforme d’achat à destination des pharmacies (Développement)Contact par mail à contact@aplusfinance.com ou par téléphone au 01 40 08 03 40 8 rue Bellini 75116 Paris - www.aplusfinance.comCes éléments sont présentés à titre illustratif et n’ont pas de valeur contractuelle.L’ACCOMPAGNEMENT ET LE FINANCEMENT SUR MESURE DES PME FRANÇAISES34 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.netdes sociétés avec des fonds au capital qui sou-haitent se développer à l’international. »Jouer la carte de la proximité pour, ensuite, aller très loin, c’est aussi la carte que dé-gainent les cabinets indépendants récem-ment installés sur la place. Originaires de la région, Olivier Mortier (Advance), comme TERRITOIRESOlivier Mortier, accocié, Advance.Photo : DR35 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.netTÉLÉCHARGEZ L’ARTICLE SUR CFNEWS EN LIGNEÀ LIRE AUSSI > Bilan corporate : le M&A et le venture actifs en Paca et Corse> Enquête Auvergne Rhône-Alpes> ACG Management teste l’appétit du marché Marine Vallot et Pierre Chauvet (Approbans) ont décidé que le temps était venu pour eux de voler de leurs propres ailes. « Les Big Four n’ont jamais souhaité développer localement leur acti-vité de Transaction Services en région, observe Olivier Mortier. De fait, des équipes locales comme celles que nous avons créée il y a trois ans réalisent, sur ce territoire qui mérite une offre à haute valeur ajoutée et locale, un volume d’affaires plus important que le leur. Ainsi avec six personnes, nous traitons 25/30 dossiers par an, soit autant d’opérations en capital qui ne remontent plus sur Paris ou Lyon ». Fraîche-ment associés, Marine Vallot et Pierre Chau-vet ne disent pas autre chose. « Notre acti-vité s’intensifie et le Sud devient une région d’intérêt pour de plus en plus d’acteurs », remarque le binôme. D’évidence, le Sud n’a pas atteint le niveau de la région Auvergne Rhône-Alpes que ces acteurs observent avec intérêt (et réciproquement d’ailleurs !). Mais la région a désormais tout d’une grande avec un tissu de fonds qui occupent le terrain et un écosystème qui ne cesse de s’étoffer. La place bruit d’ailleurs de rumeurs concernant l’arrivée de nouvelles ressources.Photos : DR« Le Sud devient une région d’intérêt pour de plus en plus d’acteurs » Marine Vallot et Pierre Chauvet, associés Approbans.36 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.netPhoto : virtua73 - FotoliaFonds, LPs et Corporate à l’assaut du large cap Malgré un contexte géopolitique incertain, l’année 2018 constitue un très bon millésime pour les opéra-tions de fusions et acquisitions dans le monde, sur-fant sur les niveaux d’avant-crise. En effet, selon les données de Dealogic, le montant global des transactions atteint 3 440 Md$ soit environ 3 000 Md€, en augmentation de plus de 20 % par rapport à 2017, ce qui en fait la deuxième meilleure année depuis 2008. L’acquisition la plus importante réalisée l’an dernier a DEALSXL GROUP/AXA, ANTELLIQ/MERCK, SFAM/ARDIAN, DELACHAUX/CDPQ… DES DEALS DE PLUS D’1 MD€ STRUCTURANTS ET MARQUANT L’ARRIVÉE DES LPS SUR CE TERRAIN.Jean-Philippe Mas37 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.net« L’année 2018 a été contrastée avec un début tonitruant pour les fusions acquisitionsau niveau mondial et un ralentissement au deuxième semestre »porté sur Shire, laboratoire irlandais coté à Londres, repris par son homologue japonais Takeda Pharmaceutical pour un montant de 54 Md€. Un rapprochement qui a permis à Servier de s’emparer dans la foulée de l’activité oncolo-gie de Shire, présente notamment aux Etats-Unis, pour un montant de 2,4 Md$, la valorisant plus de 9 fois ses reve-nus 2017. Cette première implantation commerciale aux Etats Unis constitue la cinquième opération de M&A en valeur en France l’an dernier (hors immobilier). « L’année 2018 a été contrastée, avec un début tonitruant au niveau mondial et un ralentissement au deuxième semestre, qui s’explique par la forte volatilité des marchés, des taux de croissance moins élevés qu’attendus dans certains pays et des tensions entre les Etats-Unis et la Chine. On constate d’ailleurs que la plupart des volumes viennent de tran-sactions intra-régionales et pas de transactions entre les continents », note Xavier Bindel, responsable investment banking et M&A chez J.P. Morgan France. Dans l’Hexa-gone, selon Refinitiv, le M&A français a représenté, en 2018, des volumes globaux de 144 Md€, en baisse de 33 % soit le plus mauvais millésime depuis cinq ans.L’an dernier, les groupes français ont été très actifs dans leurs opérations de croissance externe à l’international. Les investisseurs étrangers notamment américains et asiatiques se sont, également, positionnés sur des opérations stra-tégiques dans l’Hexagone comme le rachat du laboratoire UPSA par le groupe pharmaceutique Taisho ou celui de Linxens, fabri-cant de connecteurs par le groupe chinois Tsinghua Unigroup », analyse David Aknin, associé du cabinet d’avocats Weil Gotshal & Manges, conseil d’Atos sur l’acquisition de l’américain Syntel - un spécialiste dans le cloud computing et l’analyse de données dans les secteurs de la finance et de l’assurance - pour 3,4 Md$. L’international plébiscitéXavier Bindel, responsable investment banking et M&A chez J.P. Morgan France.Photo : DR«38 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.netCette opération figure parmi les dix plus importantes opérations de M&A impli-quant une partie française l’an dernier hors secteur immobilier (voir tableau page 42) parmi ces transactions d’envergure. Deux rachats de pépites tricolores se distinguent : celui du spécialiste breton de l’identifi-cation des animaux, Antelliq, pour 3,25 Md€ - soit un multiple d’Ebitda supérieur à 30 - par le laboratoire américain Merck (offrant à BC Partners, majoritaire depuis 2013, trois fois sa mise initiale) et l’offre publique lancée par Total sur le premier fournisseur d’électri-cité alternatif français Direct Energie pour 1,9 Md€. « La plupart des corporate mettent en place une politique active de croissance externe, essentiellement à l’international, afin de profiter de l’en-vironnement de taux d’intérêt bas et d’exploiter leur trésorerie disponible, souvent très importante, en vue notamment de réus-sir leur transformation digitale », énonce Jérôme Hervé, associé couvrant le private equity au BCG. L’équipementier automobile Faurecia a ainsi pris, en novembre dernier, une participation majoritaire dans Clarion, le spécialiste japonais des systèmes de navigation automobile, n’hésitant pas à débourser 90 milliards de yens (environ 707 M€) pour se doter de technologies dans les systèmes embarqués d’aide à la conduite, de parking autonome et de caméras 360 degrés.Resté très dynamique, le secteur du private equity a su ti-rer son épingle du jeu. CFNEWS a recensé, l’an dernier, douze LBO dont la valorisation est supérieure ou égale à 1 Md€ (voir tableau page 39). La transaction la plus importante de 2018 est l’arrivée d’Ardian dans SFAM, l’un des principaux courtiers grossistes en assurance affinitaire pour une valorisa-Des processus fortement concurrentielsDEALSPhoto : Valérie Jouffray / BCG« On assiste à une polarisation du marché » Jérôme Hervé, associé, BCG.39 © Tous droits réservés CFNEWS 2019www.cfnews.nettion d’1,7 Md€. « Le private equity hexagonal, très compéti-tif, est un marché plutôt orienté vers les vendeurs et guidé par le montant significatif de fonds disponibles », analyse Jérémy Scemama, associé de DLA Piper qui a, notamment, conseillé Voyageurs du Monde lors de l’entrée de CM-CIC Investisse-ment en minoritaire. Xavier Norlain, associé de la même stru-ture ajoute que « beaucoup de process de recherche d’investis-seurs lancés cette année sont rarement arrivés à leur terme du fait du nombre croissant d’offres préemptives sur le segment mid et large du marché ». Edouard Debost, managing director en charge des fonds d’investissement en France et en Belgique chez JP Morgan détaille les deux types de préemptifs, « soit un investisseur émet une offre avant le début de tout process, soit Next >